Le groupe Santillana, filiale de Prisa, a ainsi dévoilé dans un communiqué qu'il désirait se recentrer sur son métier d'éditeur, avec surtout une volonté d'améliorer ses marges d'exploitation et par conséquent ses performances économiques.
Depuis ces cinq dernières années, la situation s'était dégradée, et le ralentissement économique actuel n'a pas amélioré les choses. Musique et vidéo sont en perte de vitesse, et la consommation a globalement baissé au cours de ces derniers mois, constate-t-on. La création même d'une Fnac en Espagne n'a pas été sans impact sur la réalité économique, explique Prisa.
Fruit d'une fusion opérée en 1987 avec Santillana, les librairies Crisol accusent donc le coup ; sans espoir de croissance, et ne se chiffrant plus qu'à la hauteur de 2 % des affaires de Santillana, la solution est inéluctable. 67 employés sont concernés par ces fermetures prochaines.