Tranche de vie PART IV : Le Mali

Publié le 05 mai 2009 par Mandemoil
Longtemps que je promettais la suite de mes "fabuleuses aventures" africaines. Après 2 semaines de retard...
Pour les CeuZes qui n'ont pas encore goûtés au précédentes, voici les "précieux" liens...

Moi et mon fidèle acolyte NB devons avec regret quitter la Côte d'Ivoire pour nous déplacer vers le Mali. En plus de quitter le pays, nous quittons une fantastique rencontre : Samba Koné (Directeur de l'Agence Ivoirienne de Presse, son fils viendra habité plus tard chez moi pour une courte période). La veille de notre départ je fais un immense pâté chinois chez Samba, arrosé de Ketchup. La réponse est assez mitigé, trouve le repas un peu fade et que ça ressemble à un parmentier (Glitch de culture!!!!).
Il s'agit pour moi de mon premier séjour au Mali. MCMckenzie une de nos "boss" de Montréal, nous a conseillé (avec justesse d'ailleurs) : Hôtel Mandé (http://www.mandehotel.com/). Curieusement c'est l'Hôtel que choisi l'ex-ministre québecois Claude Charron lors de ses visites au Mali (J'y reviendrai un peu plus loin).
L'hôtel est situé en bordure du fleuve Niger. Un site magnifique. Ma chambre est équipée d'un lit baldaquin avec un filet (sur le bord du fleuve le soir, les moustiques font la loi. Et qui dit moustique en Afrique, parle malaria…., donc pas de chance à prendre). Ma chambre est divisé en deux pièces distinctes le salon et la chambre à coucher.
NB le chanceux, a hérité d'une petite maisonnette. Celle-ci devient donc le lieu de rencontre pour notre bière du soir et la cigarette magique.
Le matin nous déjeunons sous une paillotte, installée directement sur le fleuve sur un plancher sur pilotis.
Le seul inconvénient est que l'hôtel est situé assez loin du centre-ville de Bamako (la capitale). Nous sommes à la fin de la saison des pluies. A l'époque (mi-90's), il n'y a que 2000 km de route asphaltée au Mali. Et notre hôtel est accessible uniquement par une route en terre rouge. Côté cachet, c'est fantastique. Nous avons l'impression de vivre au pouls de l'Afrique. Donc la route pour se rendre est complètement défoncée, des trous immenses remplis d'eau.
Pour une des rares fois, nous avons avant de commencer le projet, une journée de congé. Celle-ci nous permet d'aller nous promener à Bamako. J'aime quand j'arrive pour la première fois dans une ville, me déplacer et atteindre le point culminant de celle-ci. Il s'avère que le point culminant de Bamako, s'appelle le Point G. Ce qui nous a bien fait rigoler. Des farces fusent, du genre : il fallait se rendre aussi loin pour le trouver, ce n'est pas un mythe, etc… En fait le genre de farce qui circule dans une chambre de hockey, l'odeur en moins…
Nous sommes en mesure, en quelques minutes, de fixer nos points de repaire : Le centre-ville, la Sotelma (la cie de téléphone où nous travaillerons demain), le marché, l'hippodrome, etc..
Ensuite, pour continuer dans mes habitudes, direction "le marché". Important de comprendre que les Maliens sont des marchands dans l'âme. En Afrique, chaque ethnie à généralement sa spécialité. On retrouve les agricoles, les marchands, les bohèmes (comme les touaregs), les artistes, …. Les frontières entre les pays ont été fixées par les blancs et ne respectent pas en général les habitats ethniques. On retrouve donc des Bambaras au Mali et également au Nord de la côte d'Ivoire.
Toujours une aventure que de marché dans les marchés. Tout y est pêle-mêle. Lorsque le blanc entre dans le marché, une arnaque se met en place. Un noir qui est de mèche avec un ou plusieurs marchands veut te faire visiter au nom de l'amitié le marché! Comme la plupart des marchés sont des labyrinthes, il veut te perdre et cherche a t amener vers une boutique en particulier, en te parlant tout bonnement toujours au nom de l'amitié….
C'est pour le plaisir des yeux seulement. La dame sera contente, etc…
La suite plus tard dans la journée. Je dois aller travailler!http://technorousseau.blogspot.com