Retour au Japon, et je décrouvre à quel point le pays a été traumatisé par quelques accidents qui ont, paraît-il, coûtés un orteil à un chaussé-de-crocs dans des escalators. Dans un pays où tout doit être sécurisé, il ne manquait plus que les panneaux demandant de bien mettre ses pieds au milieu des marches.
Voilà pourquoi à Paris, les premiers jours, je me sentais si stressé. Ce n'était pas la surcharge de travail, mais l'absence d'informations censées me mettre en éveil fasse aux possibles dangers extérieurs. L'absence d'information sur la prochaine gare où va s'arrêter le métro, le danger de rouler en vélib' ou le manque de gens uniformes pour m'indiquer la marche à suivre dans le centre commercial. Faut vraiment être débrouillard en France.