Bonjour les sédentaires!
Aujourd’hui on va dégoiser sport. Et vous saurez tout sur mon week-end de trois jours qui n’en était pas un, tellement je l’ai traversé en état de mort cérébrale avancé.
Excitant, n’est-il pas?!
L’histoire c’est qu’à l’année, je fais du sport. En salle. Mais aussi, en pas salle. Je m’initie à la Canne de Combat.
Qu’est donc, hein, que ce sport inconnu au bataillon? que tu clames tel un villageois médiéval aux jambes gangrénées.
C’est ça:
En gros tu te mets sur la gueule avec des bâtons, en prenant des poses super classe (mais qui niquent les rotules).
Donc ce week-end, j’étais en stage de ça à Dinard. De 9h30 à 18h30. Non stop. Ah les amis, je vous prie de croire que t’as intérêt à aimer ça, parce qu’on en a bouffé, du bâton.
J’aurais dû me douter du traquenard en voyant qu’on était logés dans un “Centre Régional d’Education Physique et Sportive”. C’est clair qu’on allait pas faire de la plaisance…Et puis tu pouvais dire sayonara au luxe, au calme, et à la volupté, vise un peu les piaules:
Grande classe hein.
Évidemment, on me demande de faire un lit. La blague! J’ai des larbins pour ça d’habitude moi, je me suis retrouvée telle la gallinacée ayant trouvé un opinel.
Que dire sur la fashionitude du sport en question…?
Clairement, tu as l’air d’un bibendum. Et d’un con. D’un bibendum con.
Les girlz, cet été sera l’été du protège-tibia Décathlon!
(la chaussette turquoise est optionnelle)
Incontestablement glamour, vous met le jarret en valeur.
Tu deviens un petit mollet de lumière.
La vérité, à moult moments, je me suis questionnée sur le pourquoi du comment de ma présence en ces lieux de perdition gymnastifiques (si ce n’est que c’est drôle de matraquer le quidam à coups de gros cure-dents).
Mais c’est que quand même, c’est uber-cool, ce sport.
(et des fois, on regrette qu’il ne se pratique pas torse nu…)
(soupir…)