Autant vous prévenir tout de suite : il faut aimer les super héros en général et X-Men en particulier pour apprécier ce film, réalisé par Gavin Hood (Mon nom est Tsotsi).
Note :
Car X-Men Origins : Wolverine est davantage construit comme un complément, un appui, aux autres films qu’une véritable histoire. Certes, il y a un début et une fin. Mais pas de trame narrative propre, de sous-texte qui tienne la route. Comme le titre l’indique, tout le film est centré sur le personnage de Wolverine, sur son passé et les événements qui ont forgé son caractère. J’ai apprécié le fait d'en savoir plus sur ce personnage emblématique de la saga et de disposer des clés de lecture de quelques séquences des autres films, mais Wolverine peut difficilement se voir en soi.
Par ailleurs, comme toute «suite» qui se respecte (dans l’ordre de production), Wolverine propose encore plus d’effets spéciaux et de scènes d’action que les trois premiers opus. Dommage. Je préférais l’esprit du premier. Les scènes finales, avec le décor ravagé – images de synthèse ajoutées en post-production – sont tellement caricaturales et attendues qu’elles en deviennent risibles.
Quant à Hugh Jackman. Eh bien, pas grand chose à dire. Il est beau, grand et musclé. Mais ça, on le savait déjà. Il surjoue les regards de lover dans les scènes d’amour et les yeux flingueurs dans les scènes d’action. On le savait aussi. Enfin, il joue des griffes. Ça, c’est juste pour X-Men. Mais on l’avait déjà vu le faire. Pas de nouveauté donc. On regrette même ses prestations antérieures. En bref, un bon divertissement pour les amateurs de la saga. S’abstenir pour les autres.