Magazine Insolite
Switch, un poème visuel sur le temps, soi-même et les autres, ces ombres qui passent ; un poème de choix, ces dessaisissements de ce qu’on voudrait être : ces êtres lointains qu’on aurait pu (aurait voulu ?) être et qui nous sont si proches. Switch, c’est cette course follement insensée de la vie à franchir des portes à une vitesse folle qui donnent sur des portes. Si l’on s’arrête, le paysage devient baroque et surréaliste, alors, ne nous arrêtons pas, c’est ce que nous avons trouvé de plus sensé afin d’éviter les regrets. Switch, un poème noir, façon René Daumal, du temps qui avale le temps qui avale l’être.