Lundi je me plante devant ARTE pour Georgia le film d'Arthur Penn réalisateur entre autres de Little Big Man avec Dustin Hoffmann et Le gaucher avec Paul Newman. Le film date de 1982 mais l'action se passe dans les années 60 aux USA. Trois jeunes hommes sont amoureux de la même jeune fille, ce n'est qu'après plusieurs années et être passée des bras de l'un dans ceux de l'autre que la fille formera le couple final avec celui qui l'aimait le plus depuis toujours. Une comédie douce et amère qui je suis franc ne m'a pas autant emballé que le laissait prévoir la critique de mon journal de télé.
Mardi sur TF1 Barcelone/Chelsea match aller de la demi-finale de football. Après les quarts de finale qui m'avaient ébloui par la flamboyance du jeu ou l'intensité et l'avalanche de buts, la rencontre de ce soir a semblé plus terne. Chelsea était vêtu de jaune à l'image des cartons qui fleurirent sur ce pré catalan où nombreux furent ceux qui broutèrent l'herbe. Pourtant ce fut un excellent match mais les Anglais réussirent à contenir le jeu des Espagnols et contre toute attente ( ?) se sont eux qui ont l'avantage avant le match retour. Quand je dis Anglais ou Espagnols, je parle de la nationalité des clubs et non de celle des joueurs car s'il est un sport où les équipes sont cosmopolites c'est bien le football.
Vendredi j'étais branché sur France2 pour Un homme d'honneur. Un téléfilm de Laurent Heynemann avec Daniel Russo et Dominique Blanc dans un portrait de Pierre Bérégovoy l'ancien premier ministre. Daniel Russo semble de plus en plus présent sur nos écrans, ou du moins on lui confie des rôles de plus en plus importants et ce soir il était parfait dans le rôle du premier ministre ainsi que Dominique Blanc dans celui de son épouse, mais elle l'est toujours. Un homme parti de rien qui accédera à tous les honneurs mais qui sera pris dans les mailles de la corruption ambiante. Pour sa défense, disons que prenant conscience du grand écart entre ses valeurs morales et la situation où il s'était retrouvé, il a préféré la mort au déshonneur. Un nouveau clou dans le couvercle du cercueil des politiques qui semblent faire un métier dont on ne peut pas sortir blanc, même si au départ on le fait avec de bons sentiments et une éthique solide.
Samedi sur France3 La Louve, « une enquête classique dont le principal attrait est le duo Vitali-Catalifo » écrivait mon journal télé. Hélas ! J'ai du mal à supporter Patrick Catalifo, il a de l'allure et il ne joue pas plus mal qu'un autre, encore qu'il soit limité en expressions corporelles ; mon problème c'est sa voix, je trouve qu'il a une voix de canard, du moins une voix parfaite pour doubler un canard dans un dessin animé. Alors un polar dont l'enquête est
Le poulet c'était le lendemain dimanche soir. L'Inspecteur Lewis sur France3 avait fort à faire avec une bande de curetons un peu rigides et un groupe d'homosexuels. Signe du feu, Phénix, l'adjoint de l'inspecteur presque rattrapé par son passé puisqu'il connaissait l'une des victimes, oh ! la ! la ! quelle affaire ! La ville d'Oxford où se déroule les intrigues me donne de plus en plus envie d'aller la visiter. Je ne regarde plus un téléfilm policier mais je consulte un catalogue de voyage à envisager.