Le binge drinking, cette pratique venue des États-Unis et du Royaume-Uni, consiste à consommer en un temps court une très forte dose d’alcool (on peut le traduire par hyper alcoolisation, alcool défonce oubiture express pour les moins poétiques).
Depuis plusieurs années, ce drôle de phénomène social touche particulièrement les jeunes adultes et les adolescents.
Or, une étude californienne vient de paraître, et dénonce les ravages du binge drinking non seulement sur le foie… mais aussi sur le cerveau. Sur un groupe de 28 jeunes volontaires, les IRM ont montré des lésions de la substance blanche, chargée de la transmission des informations nerveuses. Ce type de lésions se trouve habituellement chez des patients adultes alcooliques.
Au Royaume-Uni et en Irlande, le binge drinking est considéré comme un problème de santé publique préoccupant, et en France il est très surveillé… sans pour autant qu’aucun pays n’ait trouvé une solution efficace pour y faire face.
par Shun-rei
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