"Comment battre Nicolas Sarkozy", dixit Liberation et Laurent Joffrin, la France en état d'insurrection, les sondages négatifs, les fausses réformes, ...

Beaucoup le pensent, le disent, l'écrivent, comme ici : aucune surprise, sur l'homme et ses "résultats" (souvenez-vous le soir de son élection et ses électeurs qui allaient rêver). BIEN AVANT "LA CRISE", MONDIALE, les choix politiques et économiques ultra-libéraux et d'extrême-droite avaient placé la France en situation d'échec, de récession. Deux symboles : l'augmentation du chômage, longtemps dissimulée par une batterie de mesures spécifiques (comme le démontrent les membres de ACDC), et l'augmentation de la dette nationale (passée de 1000 milliards d'euros à 1400 milliards d'euros, un record d'augmentation, une dette qui enrichit quelques organismes financiers internationaux). Il n'a fallu que deux ans pour révéler la nullité de la pensée et des choix économiques du candidat des 200 familles (et plus maintenant), et les sondages sont désormais négatifs et au rouge. Mais le mal est fait : il est élu. Trop de salariés et d'ouvriers ont voté contre eux-mêmes et contre leurs frères et soeurs de nation et de classe sociale. C'est une faute, presque un crime. Que faire ? C'est la question que pose Libération et à laquelle Laurent Joffrin répond. Reste que le roi serait encore plus nu et seul si, chaque jour, une batterie de moyens médiatiques, énorme, multiple, diversifiée et hyper-active, n'était pas mise en oeuvre pour "faire écran". Médias superficiels, nationalistes, aux ordres des Ministères (de l'Intérieur, Affaires Etrangères), tout est mis en oeuvre pour écraser la parole et la pensée populaires, faire comme si elle n'existait pas, et les grandes manifestations restent ces courts moments par lesquels il est encore possible de dire, de se faire entendre - jusqu'à quand ? Car la violence du pouvoir autiste est grande, sa surdité exceptionnelle : les professeurs, les médecins, les chirurgiens, les infirmières, les ouvriers, les salariés, sont dans les rues, dans des mobilisations massives, et "ils restent droit dans leur bottes", fiers d'être nuls, incompétents et de mépriser "le peuple".