Paru le 2009-05-04 15:05:00
France - L’air du domicile peut être aussi chargé en allergènes que l’air extérieur. Des conseillers en environnement intérieur peuvent analyser le logement des patients très allergiques afin de leur rendre la vie plus facile.
L’arrivée du printemps est aussi le signe de l’arrivée des pollens et donc des rhumes des foins, conjonctivites et autres crises d’asthme. Pour les personnes allergiques, le moment est difficile à vivre. Si l’évolution des périodes de « largage » des pollens dans l’air peut être surveillée, grâce au Réseau national de surveillance aérobiologique, il reste difficile d’y échapper.
Le nombre de personnes allergiques a doublé en dix ans, une surveillance de la qualité de l’air était donc nécessaire. En cas de crise, les médicaments antihistaminiques, traitements pour le rhume des foins et anti-inflammatoires locaux s’avèrent très efficaces. Mais la pollution en allergènes est aussi très présente à l’intérieur du logement.
Nous passons 85 % de notre vie à l’intérieur, maison, bureau, école… Les conseillers en environnement intérieur peuvent réaliser une analyse de l’air intérieur, à la demande du médecin traitant, afin de déterminer si un élément de l’environnement intérieur peut être potentiellement allergène (acariens, animaux, moisissures, composés chimiques ou organiques volatiles). Un questionnaire et une mesure des polluants sont pratiqués.
Le fait que le corps produise ou pas un anticorps contre tel ou tel allergène reste une question sans réponse pour les scientifiques.