Un certain défaitisme affiché nous signalait un lecteur, lorsque l'on se résigne à ce que l'oeuvre « se retrouve un jour quelque part illégalement sur le web, car il y a de fortes chances pour que ce soit le cas de toute façon » ? Non, ce qui importe avant tout, pour Immatériel.net est « plutôt être d'éliminer les freins qui retiennent inutilement le lecteur d'acquérir une œuvre sous forme numérique ».
Ainsi, nous revenons au principe du DRM social, ou tatouage numérique, ou watermark, qui en soit « constitue une protection bien plus efficace que les DRM », ajoute le distributeur numérique et concepteur de librairies en ligne. Leur solution est elle-même discutable, puisque l'on avance l'importance des services pour « lutter contre le piratage », et l'exemple de leur liseuse web serait alors une alternative forte.
« Celle-ci permet de construire un service autour du livre, ou plutôt autour d'une bibliothèque personnelle. Grâce à un moteur de recherche dans un ensemble de titres, mais également à une interaction via des annotations privées ou partagées, l'utilisateur découvre une nouvelle manière d'accéder à la lecture » concluent-ils.
Dans tous les cas, l'inefficacité des verrous n'est plus à prouver. Quant à leur coût...