Les soubrettes de Silvio Berlusconi l'ont conduit au divorce

Le goût immodéré du Cavaliere pour les belles femmes aura t’il raison de l’empire de la famille, un gâteau à 5,4 milliards d’euros?
 

 

Silvio Berlusconi et son épouse Veronica Lario, une ancienne actrice de série Z qui n’a jamais pu percer, font le bonheur des médias transalpins. On se croirait dans une pièce de théâtre dans la pure tradition de la comédie italienne. Les quotidiens de ce jour l’annoncent à la Une : la femme du Cavaliere demande le divorce. Le Corriere della Sera précise que Silvio exige des excuses : « C’est à Veronica de me demander pardon ». Réponse de l’intéressée : « J’ai aidé Silvio jusqu’au bout, mais là il a dépassé les limites ». Nouvelles salves du Cavaliere dans La Stampa : « Avec Veronica, c’est impossible de continuer. Je suis désolé pour les enfants  ». Berlusconi a déjà divorcé une première fois. Il avait rencontré son épouse actuelle, Veronica Lario, de son vrai nom est Miriam Raffaella Bartolini, en 1980 lors d’une pièce de théâtre à Milan. Elle incarnait alors sur scène la pièce « Le cocu magnifique ».

Pour Veronica, qui accuse son mari de fréquenter des filles de 17 ou 18 ans, notamment Noemi Letizia qui s’adresse à Silvio en l’appelant « Papi », le vase a débordé mercredi dernier lorsque le chef de la droite italienne a dévoilé au grand jour son projet de truffer ses listes de « soubrettes » en vue des élections européennes de juin prochain. Ces soubrettes, ou encore « veline », comme on les désigne plus localement en Italie, sont des starlettes de télévision, animatrices et autres miss, évidemment photogéniques, jeunes et jolies. C’est à ce moment là que le sang de Veronica a fait un tour de trop. Furieuse, elle a claqué la porte du domicile conjugal.

Au rang de ces drôles de dames, censées émoustiller l’électeur italien au point de voter les yeux fermés pour le Polo delle libertà (le Pôle des Libertés), on retrouve même une candidate du Grande Fratello, la version italienne de Loft Story. Outre Noemi Letizia, des beautés sculpturales telles que Camilla Ferranti, Eleonora Gaggioli, Angela Sozio (photo) et Barbara Matera (photo) font partie du casting du Cavaliere pour siéger à ses côtés sur les bancs du Parlement européen. Ces jolies dames, sont elles passionnées par la question européenne ? Silvio a tout prévu. Une formation leur est dispensée. Une soubrette a déjà répondu à un test en affirmant que la Chine fait partie de l’Union européenne. Décidément, le Pôle des Libertés voit grand à la fois dans les tours de poitrine et dans l’élargissement de l’Union.