Après le 1er Mai, unitaire, comme à Bergerac - que faire ?

L'unité appelée a été au rendez-vous. Elle est au moins de façade. Les socialistes étaient dans la rue, mais que sont-ils prêts à soutenir ? La fracture interne au Parti Socialiste entre sa gauche et sa droite est pour le moment masqué par la direction habile de Martine Aubry, mais lorsque l'heure des choix fondamentaux sonnera, que se passera t-il ? En attendant, si ce premier Mai a démontré une continuité de mobilisations, le million de citoyens dans les rues n'est pas suffisant, quand il en aurait fallu 5 fois plus pour peser. Beaucoup trop de citoyens sont des citoyens virtuels ou vélléitaires, râleurs, mais dès qu'il s'agit de prendre sur son temps...  Pourtant, la situation française et mondiale n'est-elle pas exceptionnellement grave, même si elle l'est déjà depuis des décennies - de manière cachée, dissimulée, parce que ailleurs ou parce que "la représentation officielle de la société du spectacle" a ignoré la précarité, l'exploitation, ... Des propositions sont à faire, sont faites parfois, l'époque exige une conscience capable d'une pensée et en même temps une véritable "action"...

Face à cela, ceux qui dirigent ET font des affaires n'en ont que faire de ce genre de défilés mous et brefs...