Presque aussi sucré qu’un dessert, mais aussi vivifiant que l’expresso qui en constitue la base, le cappuccino compte aussi parmi ses composantes le lait chaud, la mousse et souvent, le cacao. Alors que la plupart d’entre nous adorent ce riche et savoureux breuvage, rares sont ceux qui en connaissent l’histoire. D'abord, l’origine du mot «cappuccino» date de près de 500 ans, alors qu’en 1525, les moines Capucins jouaient un rôle important dans le retour du catholicisme en Europe. L’ordre des Capucins tire son nom de la capuche pointue au dos de la tunique marron que les membres de cet ordre portaient; en italien le terme capuche est traduit par «cappuccio». Pourtant, il est assez improbable que le cappuccino ait été nommé ainsi parce qu’il rappelle la couleur de cette tunique, puisque le marron de la tunique n’est en aucun cas similaire à celui du breuvage en question. Généralement considéré comme un mythe, plusieurs croient tout de même que le cappuccino a été nommé en l’honneur du Capucin Marco D’aviano, qui suite à la défaite ottomane de la bataille de Vienne en 1683, aurait trouvé des sacs de café dans un campement déserté par les Turcs, et aurait inventé le cappuccino avec un marchant polonais, en y ajoutant du miel et du lait pour en adoucir l’amertume. Cette rumeur serait apparemment issue de la presse autrichienne qui en 1983, la fit circuler pendant les célébrations du tricentenaire du siège turc dans Vienne; aucune crédibilité historique n’est d’ailleurs attribuable à cette version de l’origine du cappuccino. Les Italiens par contre, croient qu’il est fort possible que la blancheur de la mousse de lait, entourée d’un anneau sombre rappelant la tonsure pour laquelle les Capucins sont bien connus, soit responsable du nom du fameux café. Au début du 20e siècle, le cappuccino avait déjà atteint une énorme popularité en Italie déjà, ce qui encouragea les manufacturiers à développer la machine à expresso pour les restaurants et les cafés. Après la Seconde Guerre Mondiale, la popularité du cappuccino ne fit qu’augmenter encore pour qu'en 1950, le cappuccino italien ait trouvé sa place à travers le monde entier.
Tasses
- 8oz chocolat en morceau (noir, mi-sucré ou au lait au choix)
- 12 minis ballons pour bombes à eau (ou 6 à 8 ballons réguliers)
- Huile végétale
- Costarde au chocolat (maison ou du commerce)
- Crème chantilly
- Cacao, copeau de chocolat, cannelle, etc.
Gonfler les ballons à la taille désirée et bien les attacher (pour l’utilisation de ballon de taille régulière, ne gonfler les ballons qu’un tout petit peu, compresser l'air au fond du ballons et bien les attacher, plus bas qu’à l’ordinaire).
Huiler les ballons, très, très légèrement du bout des doigts (trop d’huile empêchera le chocolat d’adhérer aux ballons), réserver.
Préparer une plaque de cuisson ou une grande assiette tapissée de papier ciré ou parchemin.
Faire fondre le chocolat au bain-marie ou dans une chocolatière.
Lorsque le chocolat est bien liquide tremper les ballons jusqu’à la moitié, laisser quelque peu égoutter et déposer délicatement sur le papier ciré, attache vers le haut.
Procéder ainsi pour tous les ballons et placer la plaque couverte de ballons enduits de chocolat, au congélateur pendant au moins 1H.
Préparer une seconde plaque de cuisson ou grande assiette, tapissée de papier ciré ou parchemin.
Faire un cornet de papier ciré ou parchemin et le remplir d’environ 4 cuillerées à table du chocolat fondu.
Sur le papier ciré, pratiquer des volutes de chocolat ressemblant à des anses de tasses, jusqu’à épuisement du chocolat (ne pas les faire trop fines sinon elles seront impossibles à travailler par la suite); placer au congélateur au moins 1H.
Lorsque les tasses sont bien congelées, couper l’attache des ballons à l’aide de ciseaux, peler les ballons à l’intérieur des tasses, égaliser légèrement les rebords du chocolat à l’aide d’un couteau bien affûté (en faisant légèrement glisser la lame sur le dessus du bord de la tasse), réserver.
Faire refondre le chocolat restant au besoin.
Une fois bien liquide, sortir les anses du congélateur.
À l’aide d’une petite cuillère, d'un cure-dent ou d'un autre cornet de papier, poser un point de chocolat liquide sur le rebord d’une tasse et sur le bas d’une anse pour coller celle-ci à la tasse (travailler rapidement, les anses auront tendance à fondre très rapidement au contact des doigts).
Une fois l’anse en place, laisser raffermir un peu remettre sur la plaque tapissée de papier.
Répéter ces opérations pour toutes les tasses et les anses, remettre la plaque au congélateur pendant au moins 1H.
Si vous faites la costarde au chocolat maison, assurez-vous de la mettre au frigo, recouverte d’une pellicule plastique (directement sur la costarde pour éviter qu’elle ne durcisse en surface) avant de remplir les tasses (une costarde chaude ou même tiède, ferait fondre les tasses; sinon, une costarde instantanée du commerce peut être préparée quelques minutes avant de remplir les tasses.
Au moment de remplir les tasse, si la costarde est maison, bien la battre pour la rendre le plus liquide possible et en ajouter quelques cuillerée à table dans chaque tasse; si la costarde est instantanée, procéder selon des directives à l'endos de la boîte avant de remplir les tasses.
Garnir de crème chantilly et saupoudrer de cacao ou autre garniture au goût.
Source d'inspiration: The Big Chocolate Blowout par King Arthur Flour
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