La leader socialiste suit avec attention la campagne Allemande qui est marquée par la course à la justice sociale. Elle compte se construire un profil voisin de celui d'Angela Merkel.
Angela Dorothea Merkel est la première femme qui ait accédé à la fonction de Chancelière en Allemagne et ce depuis le 22 novembre 2005.
C'est l'issue d'un parcours étonnant. Femme, divorcée, remariée, sans enfant, protestante et originaire de l'Allemagne de l'Est ; ce sont là autant de caractéristiques qui tranchent avec les traditions de l'Allemagne et tout particulièrement avec celles de la CDU dont elle est issue.
Avant d'accéder à la Chancellerie, son parcours politique a été riche de responsabilités éminentes et de positions originales.
Merkel a ainsi :
- en 1990 été le porte-parole adjoint du dernier Gouvernement de la RDA ditigé par Lothar de Maizière,
- en 1994 été nommée Ministre de l'Environnement dénonçant dans ce cadre plusieurs scandales liés à la sécurité nucléaire. Elle adopte une position très dure contre les industriels lorsque des fuites radioactives sont constatées sur des transports de déchets,
- de 1998 à 2000 assuré la fonction de Secrétaire générale de la CDU. Dans ce cadre, elle a toujours incarné une position sévère contre ceux mêlés à des scandales financiers. Ce fut le cas vis-à-vis d'H. Kohl mais aussi de W. Schaeuble adoptant toujours la même position à savoir celle du " pardon personnel " mais de l'exigence de retrait de toute responsabilité publique.
En matière de communication, c'est surtout l'anti-star par excellence. Sa gestion est supposée parler pour elle. C'est le profil choisi comme ancrage par Martine Aubry.