… le baiser qui tue !
La solitude du Vézelay de mon enfance est une histoire ancienne. Vous ne pouvez là retrouver qu’en décembre-janvier … et encore : l’écho du cri des corneilles n’est plus de mise, la rue centrale est bondée, Vézelay devient japonaise. Le Nikon bat son plein : les glycines seront admirées au levant.
Les fortes pluies du début de semaine ont quelque peu altéré les couleurs que certains trouveront un peu passées : pas mal quand même!
Pour que la plante donne son effet, il lui faut de la vieille pierre. A Vézelay elle est à son affaire. La pierre, dans un premier temps, s’enorgueillit de la plante qui vient l’enluminer et masquer ses défauts. Cette apparente osmose est un marché de dupes, la plante serait la plus forte si l’homme laissait le jeu se poursuivre sans intervenir. La glycine donne le baiser de la mort à la pierre, un baiser somptueux et odorant !
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