"Why should we go through so much effort and agony to teach undergraduate students to use library-provided subscription databases when the vast majority of them will never again have access to those databases once they graduate?" se demande Dorothea Salo.
Je comprends.
D'une part, même si la grande majorité est dans ce cas, tous les étudiants ne le sont pas. Il faut nuancer par disciplines. Par exemple ceux qui suivent un cursus en sciences de gestion: si nous prenons une base comme Datastream, il est tout à fait possible qu'ils la retrouvent sur leur route dans une société ou l'autre. Ou Bel-First, ou Amadeus.
D'autre part, les méthodologies et les stratégies de recherche qu'ils auront (ou pas, mais ça, c'est leur problème) intégrées dans leur façon d'appréhender le "monde de l'information" pourront leur servir quel que soit l'outil. Nous sommes aussi là pour tenter (j'insiste) de leur transmettre quelques principes de base dans ce domaine. (Désolé, mais même sur G., une recherche ça se construit, ça se prépare, sinon on passe des heures à faire défiler les centaines de pages de résultats.)
Enfin, ces ressources nous coûtent un argent incroyable, alors les utiliser c'est la moindre des choses... Il s'agit d'un argument spécieux, certes, mais alors: il ne faut pas souscrire tous ces abonnements; et il faut promouvoir les ressources libres (ce que la plupart des institutions ne sont pas prêtes à faire...).
Et puis, dans une minorité de cas, certains de ces étudiants deviendront peut-être des chercheurs, des académiques...
Cela dit, je le répète, je comprends sa position.
Màj (03/05/09): lire aussi