Oups, j'ai failli oublier de vous parler du "Journal de Grosse Patate", le spectacle théâtral de la Compagnie La Bolita, tout à l'heure, 18h30, salle Edith Piaf (quartier Saint-Jean), suivi d'une collation à base de produits régionaux et d'un concert, le tout pour la modique somme de 5 euros !
C'est sûr, il fait beau, on n'a pas envie de s'enfermer dans le noir, mais ça ne dure pas longtemps, alors... Courez-y !
Retour de spectacle :
dans une ambiance détendue, presque familiale, le public est d'un style monocolore - disons baba-bobo - et tout le monde se connaît. Je me sens bien seule dans mon d'jean au milieu de tous ces clients de Surya en coton bio et godasses alternatives. Mais bon, Anne-Elisabeth Trin, elle, est une "Grosse Patate", aux pattes bien grêles pour une grosse patate, et dépense une énergie incroyable à agiter son ensemble en vichy rose.
Grosse Patate est donc cette petite fille à l'embonpoint ravageur, mais mal assumé, qui se tartine les joues de mayonnaise - ça marche contre les rides ?- une de celles dont on dit qu'il "vaut mieux faire envie que pitié", tout en pensant le contraire. Grosse patate est amoureuse de Hubert, le beau fouteux et se moque de Rémi, dit "Rémillette." Jusqu'au jour où Rémillette se rebelle et tente même de lui subtiliser le beau Hubert. Mais je ne vous en dis pas plus. Le personnage de la maîtresse, vieille et ronchon a presque failli me vexer, tout de même. Presque, heureusement. On peut être vieille, maîtresse, et avoir de l'humour, s'pas...
Sachez juste que la mise en scène fourmille d'idée culinaires : comment, par exemple, suggérer l'idée de Noël et de neige, si ce n'est en râpant un peu de gruyère debout sur un escabeau ? Quant à l'usage du panier à salade, il est multiple et sans cesse renouvelé. Je vous le laisse imaginer.
Je ne peux pas vous dire en revanche, quand le spectacle sera rejoué. C'est bien dommage, un public plus varié pourrait être touché.
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