Lake Las Vegas Triathlon

Publié le 03 mai 2009 par Tomtom

Cassé mais super content !

C’était mon deuxième triathlon ‘off the road’ (chemins de montagne) et celui-ci était particulièrement difficile à cause du climat aride, des dénivelés plus que prononcés [...] et du terrain désertique-rocailleux.

Le résumé de la course:
- Natation : à part là gêne habituelle pour respirer occasionée par la combinaison, la natation reste ma discipline-phare, la première étape est pas mal négociée. Tu finis, tu sors vers la piste de transition pour monter sur le vélo et là tu entends “NUMBER 281… THOMAS HOFFMANN !” avec les encouragements des supporters : à ce moment-là, tu es encore super chaud comme un teillère et compte bien garder derrière toi tous les gugus qui sont encore en train de nager !

- Vélo … : là ça se complique quand tu aperçois les pentes qui t’attendent … Sur certaines montées, le dénivélé est tel que le seul moyen est de descendre de son vélo et (escalader) avec son vélo à la main. Quand tu arrives en haut le spectacle est magnifique : montagnes en fond d’écran, lac & oasis en bas. Mais pas le temps de laisser déconcentrer, tu entames donc la descente… et tu là sens une vielle poussée d’adrenaline !! Tu prends très rapidement de la vitesse sur des chemins qui sont super dangereux : rochers, rocailles et terrain poussiereux, voire sabloneux à certains endroits. A ce moment, des concurrents commencent déjà à me rattrapper et j’essaie de ne pas perdre trop temps … donc ‘en route Simone’, je descend à ‘fond les ballons’ et forcémment, ce qui devait arriver arriva : un virage négociée trop rapidemment, je percute des rocailles et tombe violemment au sol. Je fais un rapide check : genoux, bras, épaules bien amochées et en sang mais rien de cassé: ouf ! Par contre, je sens un truc bizarre à la main, je regarde… je me suis déboité un doigt : les deux phalanges du haut du doigt sont completement désaxés… tu réfléchis rapidement : tu abandonnes ou tu continues ? Il n’y a pas moyen d’arrêter : j’ai au moins dépensé 800 dollars pour le week-end en frais d’inscriptions, le billet d’avion, l’hôtel et la location de voiture => je prends donc les phalanges déboîtées, tire dessus et prie pour qu’elles puissent se reboîter correctement… Après trois essais, et le sang encore chaud, mon doigt reprend rapidement sa forme originelle et je remonte sur la bécane pour continuer : yalllaaaa !
L’étape du vélo se termine et je commence à sentir la fatigue : déjà deux heures et demi de course, les jambes sont fatiguées.

- Run : Dernière étape mais la plus difficile car les montées sont autant impressionnantes, les jambes ne répondent plus beaucoup et il commence à faire chaud : 28°. C’est à ce moment là que tu commences à penser pas mal de choses dans la tête : “je ne me suis pas assez entraîner”, “quand est-ce qu’on arrive!”, “quand est-ce qu’on arrive au stand de ravitaillement?” et tu rêves de passer la ligne d’arrivée et de te baigner dans une eau toute fraîche ! Mais malheurseuement, il te reste encore 6km à parcourir. Tu termines donc la course comme tu peux, les jambes en bouillies. Tu apercois le stand de l’arrviée et là c’est comme si tu voyais une oasis dans le désert : la motivation reprend et finalement tu arrives : cassé mon content ! Je termines en 3 heures 35 minutes.

Thomas

PS: Pour les résultats, ils seront en ligne cette semaine !