Une étude montre que ce sont ceux qui espèrent ainsi que l’on lise le leur.
Il y a peut-être une explication à ce phénomène dans ce que Robert Cialdini dit une loi sociale : je rends ce que l’on me donne. Donc commenter un billet conduit, normalement, à la réciproque. Commentez si vous voulez être commenté.
Ce n’est pas vrai partout : les blogs de journaux sont énormément lus et commentés sans qu’ils aient à suivre ce mécanisme. Ce pourrait être une illustration d’une seconde loi de Robert Cialdini : la validation sociale.
Pour pouvoir juger de ce que dit un billet, il faut avoir un niveau de connaissance élevé dans le domaine qu’il traite. Ce qui est rarement le cas. Donc, le plus simple est de suivre l’opinion du groupe. Si tel blog est soutenu par tel journal, il doit être sérieux et refléter les opinions du dit journal. On peut donc lire ses propos sans plus d’analyse.
Application à ce blog. Il me semble que son lectorat se divise en 4
- « Amis » ou proches. Ils se sont fait une idée à mon sujet, et sont habitués aux sujets qui m’intéressent, qui les intéressent aussi. Il y a aussi un peu de validation sociale ici : il y a quelques amis d’amis.
- « Experts », qui se reconnaissent semblent-ils dans les questions que je traite. Ce sont plutôt des « hommes de terrain » que des spécialistes de sociologie des organisations.
- Personnes qui découvrent le changement, et qui recherchent à comprendre de quoi il s’agit (définition). Dans ce cas, la « validation sociale » joue, faiblement, en ma faveur. J’ai écrit plusieurs livres et on trouve quelques interviews de moi sur Internet.
- Curieux qui cherchent des informations sur tel ou tel sujet du moment, et qui doivent vite se rendre compte que ce n'est pas ici qu'ils vont les trouver.
Compléments :
- CIALDINI, Robert B., Influence: Science and Practice, Allyn and Bacon, 4ème édition, 2000
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