J’ai déjà donné ici un aperçu de l’utilité de raconter une histoire personnelle, un classique du storytelling des organisations. Voici un post qui se plonge dans les sources de cet aspect essentiel : back to the roots.
L’enjeu d’une histoire qui révèle celui ou celle que vous êtes et dévoile un aperçu pertinent de votre parcours est d’obtenir l’écoute de votre interlocuteur. La confiance viendra ensuite, lorsque vous leur raconterez quelles sont vos intentions.
Il y a cependant un piège : c’est celui des « histoires cocorico ». L’auto-félicitation, la présentation d’un personnage star est au mieux risible, au pire elle détourne vos fameux interlocuteurs de vous et de votre message.
Face à cela, plusieurs approches sont possibles :
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L’une de ces approches consiste à zoomer sur une autre personne que vous, dans une histoire dont vous n’êtes pas la star, mais dans
laquelle votre rôle de support a été essentiel. C’est par exemple l’histoire d’un événement auquel vous avez contribué pour mettre en valeur votre entreprise et votre patron (les stars du
jour).
Cela pourrait être présenté comme le déclencheur de votre vocation pour votre métier.
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Ou alors, un gros problème survenu au cours de cette opération (et dont vous pourriez éventuellement être en partie responsable) a
pu être réglé, par le patron, mais grâce à votre intervention imaginative.
Ce deuxième exemple illustre une autre approche, qui consiste à tabler sur l’humilité ; c’est ici le fait que c’est le patron qui, aux yeux de tous, est le héros.
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Une troisième voie consiste à ne pas chercher à apparaître comme un démiurge omnipotent, un « monsieur je sais tout »,
mais comme quelqu’un qui maîtrise un aspect clé, professionnel ou autre, à mettre en évidence dans l’histoire.
L’idée est ici de montrer que vous avez besoin d’autrui car vous ne savez pas tout (c’est aussi une forme d’humilité, mais à un autre niveau), en étant tout de même l’homme ou la femme de la situation. Le plus difficile est ici de faire en sorte que l’auditoire n’ait pas l’impression qu’il s’agisse uniquement d’un effet de manches. Le meilleur moyen ? Que ce n’en soit pas un, justement !
Une bonne transition pour conclure en disant que tout cela ne servira à rien si, ensuite, vos actes contredisent vos paroles. Le
storytelling n’est pas seulement un travail sur les mots, c’est aussi un travail sur soi.