Olivia Ruiz publiera son nouvel album le 13 avril prochain et sera de retour sur scène à Paris, le 29 mai 2009 à l’Olympia. Mais avant cela, la chanteuse s’engage avec notamment son frère Anthony Blanc aka Toan, ou le chanteur Burkinabé, auprès du Burkina Faso, afin de venir en aides à une école de ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
La femme chocolat et son frère Toan se cont donc envolés à Ouagadougou, le temps d’une semaine pour cette aventure humanitaire.
L’objectif de ce voyage était de réussir un disque ambitieux qui témoigne haut et fort des couleurs de ce hip-hop burkinabé que l’on qualifie aujourd’hui de “conscient”. Un rap militant qui porte ainsi la voix des sans voix. Un combat de l’utile pour réussir aussi à entamer la reconstruction d’une école à Diapaga, village de brousse à l’Est du Burkina Faso. C’est le village d’enfance d’Abidine Coulidiaty, metteur en scène et missionnaire au Burkina Faso de l’association “Lutt’opie” crée par Anthony. Une correspondance bienvenue pour pouvoir concrétiser des rencontres artistiques qui aboutissent à une entreprise humanitaire.
«Nous avons passé une semaine dans ce pays qui fut connu longtemps en France comme l’ancienne Haute Volta et qui reste attachée viscéralement à cette figure tutélaire que fut Thomas Sankara, Le Che Guevara africain. Entre les cinq jours de studio pour l’enregistrement du disque et le périple en à peine 48h pour rendre visite à Diapaga où se situe l’école, nous avons vécu une sorte de voyage initiatique où la neutralité des sentiments n’existait plus. Cette prise de conscience évidente fut colorée par une humilité imposante à nos yeux. La pauvreté ne s’achète pas. Le talent non plus. Ce disque et le film qui l’accompagne sont les témoins de cette réalité. Une réalité contradictoire qui fonde notre désir de poursuivre l’aventure» déclare Olivia Ruiz.
Plus d’informations sur : http://www.fasoburkina.com