Le vote autorisant le rachat de Fortis par la BNP Paribas et la démission de Daniel Bouton ont un point commun : ils sont intervenus à la même date. Mais ces deux évènements ont été salués de manière totalement différente par la Bourse de Paris qui, si elle ne représente pas l'opinion publique maintenant lassée des scandales banquaires comme de la crise économique, offre un indicateur intéressant sur la valeur de ces actes au regard de l'économie.
Ainsi, pendant que le titre BNP Paribas finissait la journée avec une hausse de +6,06%, le titre de la Société Générale finissait avec une hausse de +0,53%. Delà, à conclure que la Bourse est plus d'accord avec le rachat de Fortis que le départ de Daniel Bouton, il n'y a qu'un pas qu'il n'est pas facile de franchir compte tenu de la fragilité de l'indice retenu et de son manque de représentativité temporelle mais cela reste une étude intéressante et bien loin des débats passionnés de la presse française et européenne.
Pendant ce temps, loin de ces considérations financières, Brice Hortefeux nous livre sa solution : "La seule réponse à la crise, c'est davantage de protection, du concret et de la justice."
Mayeul