A force de ne jamais tomber sur “le bon” (nom commun, masculin, qu’on donne une fois les rêves de princes charmants abandonnés), je ne vois pas d’autre explication : ça doit être génétique !
Qui n’a jamais rencontré sa pire énemie du collège avec son Chouchou se tenant mains dans la mains aux rayons “paquets de couches” ?
Qui n’a jamais retrouvé la risée de son lycée aux bras du plus craquant des Chouchoux de la ville ?
Qui n’a jamais fait semblant de ne pas reconnaitre cette fille si hypocrite, fausse, chiante et destestable avec LE Chouchou qu’on a tant idolâtré toute notre jeunesse ?
Pas moi !
Il est vrai que le bonheur des autres me rend heureuse, et me réconforte car “tout vient à point à qui sait attendre” , mais pourquoi pas moi ?
Dans l’ordre des choses, une relation commence par la recherche ou par la rencontre.
On ravale sa fierté (aussi minime qu’elle soit), on oublit sa timidité, on vainc sa peur, on balaye les idées reçues….et on se lance, ça y est, on y est : à nous !
Au bout de quelques minutes, ou de quelques jours après quelques discussions…quelques vieux fantômes du passé reviennent au triple galop !
Non, non, non et re-non : Je ne cherche pas mon futur mari mais je ne souhaite pas non plus à simplement m’envoyer en l’air avec toi !!!
Pourquoi me regardons comme un alien lorsque je refuse les propositions qui mèneront à rien !
Un message pour vous les Chouchoux de France et d’Ailleurs : un peu de banalité quelques fois, ça ne fait pas de mal…
Une histoire banale avec lendemain et sans promesse de mariage n’a jamais tué une femme ! PROMIS, JURE, CRACHE !
Une fois ce premier cap passé (Yeeeesss !) nous rentrons dans la relation.
Tout se passe pour le mieux : quelques désacors, quelques coups de gueule et de “tendres” réconciliations sur l’oreiller…une histoire qui roule…
Euhhh, une histoire qui roule pour le moment donc je profite à 100 %.
C’est bon cette fois, je peux me poser j’ai passé le début où on marche sur des oeufs, il sort je vois mes copines un semblant de confiance commence à naître, j’ai complètement effacer l’envie de faire des projets sur le long terme mais je sais ce qu’ON fait demain !
Mais….comme le chantait les “Rita Mistouko” “Les histoires d’amour finissent mal en général”…
Le jour du coup de téléphone fatidique arrive (oui oui, par téléphone !).
Et nous voici élevée au statut de “la fille parfaite, mais…”
Un de perdu, dix de retrouvés ?
Comme dit Gad, j’attends toujours les dix Chouchoux en bas de chez moi mes lendemains de rateau…
J’ai pris une grande décision : me pencher sur la génétique !
Il faut le trouver ce gène responsable de la malchance en amour. Pour au moins éviter le même genre de déception pour nos générations futures…
Sandra,
Chercheuse, mais elle a pas dit qu’elle trouverait !