Comme vous le savez, j’aime les rétrospectives et parler des gens morts qui m’ont marqué. Et bien Sergio Leone en fait parti, et cela fait tout juste 20 ans qu’il nous a quitté. Celui qui a inventé un style avec le western spaghetti, avec son ami et musicien Ennio Morricone (d’ailleurs un petit article devrait faire son apparition sur le fameux compositeur…) sans qui les images n’auraient pas pu avoir ce style si particulier grâce à sa musique.
C’est avec l’acteur Clint Eastwood qu’il trouve le succès avec la fameuse trilogie de l’Homme sans nom (Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le bon la brute et le truand avec le trio Lee Van Cleef, Eli Wallach et bien sûr Clint Eastwood), suivi de l’Homme à l’harmonica, mais avec Charles Bronson en personnage principal (Il était une fois dans l’Ouest).
Ce qui caractérise le style Leone, et que l’on ne retrouve nul part ailleurs, c’est l’ambiance. Lente, tendue, avec des scènes d’observation sans dialogues qui laisse libre cours à l’interprétation des comédiens. Les gros plans yeux dans les yeux durant les scènes de duels sont aussi une caractéristique commune à tous ses films.
Opening masterpiece Once Upon a Time in the West
Source : Le Monde