Régulièrement je me rends sur le blog de Mickael Hirsch. Ce sont des textes précieux, sensibles et précis. Je les apprécie toujours. Chaque jour, j'y jette un oeil. Je traîne également sur le Journal d'une taupe. Sous aucun prétexte, je ne manquerais la publication d'un billet. Il y en a quelques autres qui me tirent d'affaire dès que le soleil décline. J'en parlerai. Mais un mot, cette fois, des commentaires que je découvre, avant l'aube, ici. Car je m'insurge. Non, le désespoir n'est pas de mise. "Bien sûr, il m'arrive de haïr le monde (pour les mêmes raisons que vous j'imagine). Mais il m'arrive aussi d'être bouleversé de bonheur. Car ce monde, haïssable, est aussi un monde complexe, et riche. Ce monde est aussi un monde de beauté, et d'émerveillements. Depuis que la littérature est littérature, c'est toujours de cela dont il s'agit. Soyons optimistes. Kafka vit toujours. Il écrit, ou parle, ou chante, et fait toujours de la natation. Vous le rencontrez régulièrement. C'est votre ami. Ou votre voisin de palier. Ou le type qui vous reçoit dans son agence immobilière. Ou derrière son guichet, à la poste. Dans quelques dizaines d'années on parlera peut-être de lui (comme de quelqu'un qui aura deviné l'esprit du temps mieux que ses contemporains). Ou peut-être pas. Mais on s'en fout, n'est-ce pas ? Savez vous que les hirondelles sont de retour ?"
Régulièrement je me rends sur le blog de Mickael Hirsch. Ce sont des textes précieux, sensibles et précis. Je les apprécie toujours. Chaque jour, j'y jette un oeil. Je traîne également sur le Journal d'une taupe. Sous aucun prétexte, je ne manquerais la publication d'un billet. Il y en a quelques autres qui me tirent d'affaire dès que le soleil décline. J'en parlerai. Mais un mot, cette fois, des commentaires que je découvre, avant l'aube, ici. Car je m'insurge. Non, le désespoir n'est pas de mise. "Bien sûr, il m'arrive de haïr le monde (pour les mêmes raisons que vous j'imagine). Mais il m'arrive aussi d'être bouleversé de bonheur. Car ce monde, haïssable, est aussi un monde complexe, et riche. Ce monde est aussi un monde de beauté, et d'émerveillements. Depuis que la littérature est littérature, c'est toujours de cela dont il s'agit. Soyons optimistes. Kafka vit toujours. Il écrit, ou parle, ou chante, et fait toujours de la natation. Vous le rencontrez régulièrement. C'est votre ami. Ou votre voisin de palier. Ou le type qui vous reçoit dans son agence immobilière. Ou derrière son guichet, à la poste. Dans quelques dizaines d'années on parlera peut-être de lui (comme de quelqu'un qui aura deviné l'esprit du temps mieux que ses contemporains). Ou peut-être pas. Mais on s'en fout, n'est-ce pas ? Savez vous que les hirondelles sont de retour ?"