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Des Milford Sound à Queenstown

Publié le 01 mai 2009 par Remouille

Comme prévu nous profitons d’une accalmie pour nous précipiter à bord d’un bateau qui va nous emmener faire le tour des fjords. A notre grande surprise, ce n’est pas que du fromage blanc onctueux, mais des montagnes aux tailles dignes de ce nom qui plongent droit dans l’océan pacifique. Le spectacle est époustouflant. De chaque versants coulent des cascades de plusieurs centaines de mètres de haut et se précipitent avec fracas dans la mer. On ne se lasse pas du spectacle. Malgré le froid, le vent, les embruns, les 90 minutes de croisière nous semblent trop courtes. Nous retrouvons la terre ferme et notre maison sur le parking. Nous la déplaçons à quelques kilomètres de là en espérant voir une éclaircie. En vain.

Le lendemain, il n’y a pas d’éclaircies en perspective. Notre seule solution, tracer vers le nord en direction de Queenstown. Une charmante station de ski aussi chaleureuse qu’il y fait froid. On se laisse rapidement attirer par les vitrines des magasins de la ville. C’est l’occasion pour Rémi de renouveler ses chaussures. Huit mois sans en changer ça laisse des traces, et surtout des odeurs. Nathalie est soulagée. On lui rachète aussi des lunettes de soleil qu’il avait perdues en Nouvelle Calédonie. On a même trouvé une marque française chez un commerçant qui nous a accueilli en Français en nous voyant rentrer. Et nous nous offrons deux pantalons de pluie parce qu’ici c’est vital. Et puisque c’est la fête de la carte bleue, Nath se paye un coiffeur. La coiffeuse ne fait pas dans la dentelle, 20 cm. Rémi ne s’achètera pas de maillot des All Blacks, les tailles vont du L au 5XL. Entre les Maoris et les mangeurs de fish’n’ ships, il n’y a pas beaucoup de place pour les petits maigrichons.

Nous emmenons la maisons à quelques kilomètres de la ville pour y passer la nuit. Le lendemain nous faisons un trek à travers les massifs de la région, croisons les premiers flocons de neige de la saison et finissons la journée dans un Pub. Nos goutons aussi aux plats locaux. Le fameux fish ‘n’ ships… De peur de ne pas digérer la panure des poissons nous optons pour un hot-dog. Malheureusement, le hot-dog est aussi sur-frit. Nous ne venons pas à bout de nos frites. Il faut au moins ça pour résister aux températures extrêmes. D’ailleurs nous avons appris à distinguer les New-Zélandais des touristes. Le premier est en short et tee-shirt alors que le dernier est emmitouflé jusqu’aux oreilles. Ici, il n’y a pas de saison à la mini-jupe et au débardeur. Chaque jour est une bonne occasion. Nous avions croisé un New Zélandais torse-nu dans les hauteurs du Népal. Nous aurions du aussi nous en douter.

Le lendemain nous quittons cette magnifique ville pour continuer vers le nord à l’assault des glaciers.


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