Après la décision du ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, de ne pas procéder à la mise en place de nouvelles épreuves pour les malheureux candidats arrivés en retard aux épreuves de l'agrégation, les retardataires ne baissent pas les bras. Bien plus, ils viennent de déposer un recours devant le Conseil d'Etat afin d'obtenir gain de cause.
Le collectif rassemblant les retardataires a déclaré à l'AFP avoir déposé un recours au nom d'une vingtaine de candidats malheureux. Mais une dizaine d'autres devraient prochainement venir s'agréger à ce premier groupe. Il faut dire qu'au niveau des chiffres, il est difficile de démêler le vrai du faux.
Du côté de la direction du centre d'examens Siec à Arcueil, on minimise le chiffre, entre dix et quinze tout au plus. Mais, du côté des plaignants, on avance des chiffres allant de 60 à 100 candidats. Le matin du jeudi 2 avril, une panne sur le réseau banlieue de la SNCF avait mis en retard aux épreuves de l'agrégation un nombre non déterminé de candidats.
Malgré ce recours, Xavier Darcos garde sa ligne de conduite au nom du principe d'égalité. Tous les candidats à un concours de la fonction publique doivent plancher sur les mêmes épreuves relativement au concours qu'ils passent.