Il n’y a pas de «petite» info en soi… Parfois une «brève» ou un sujet qui fait à peine quelques lignes peut soulever bien plus de questions qu’un article de 3 pages. Ainsi ce matin, ce que je lis sur une «alerte» LCI : Un policier se tue en moto, pourchassé par ses collègues…
Ce n’est pas la première fois que la police se livre à pareil «rodéo» en ville ou ailleurs. Avec souventes fois de funestes conséquences. Il me paraît excessif de «prendre en chasse» des automobilistes ou des deux roues motorisés pour une simple infraction au code de la route.
Relever le numéro de la plaque d’immatriculation peut sembler suffisant… De même, pourchasser une voiture signalée comme «volée», ce qui a été à l’origine de moult épisodes de ces nouveaux «feuilletons» dignes des plus mauvais scénarii de téléfilms ou autres productions à grand spectacle, avec grand renfort d’explosions qui, perso me dégoûtent plutôt et de la télé et du cinéma.
Ces flics français auraient-ils ces tristes «modèles» comme tout bagage ? Cela ne pose pas problème au cinoche où tout est calculé et jamais tourné dans la réalité de la circulation normale. Il en va tout autrement dans la «vraie vie» : ils mettent inconsidérément en danger celle des usagers de la voie publique. Ce ne sont pas des cascadeurs qui savent - au millimètre près dans un environnement «sécurisé» - calculer tous les risques.
Il y a déjà un certain temps, j’ai vu une voiture de police du commissariat de Montmorency descendre à fond la caisse la Rue du Marché - bien pentue comme un certain nombre de voies montmorencéennes - et presque au point de s’encastrer dans le mur d’un bâtiment de l’hôpital… J’aurais été bien entendu désolée s’ils s’étaient tués mais comme ils avaient pilé juste-poil, j’avais bien ri ! Surtout cet épisode m’avait semblé emblématique d’une dérive de la mentalité policière.
A-t-on besoin de pareils «zorros» ?
Aujourd’hui, je vois et entends les voitures de police toutes sirènes hurlantes sillonner Montmorency et ses alentours alors même que la circulation ne l’exige point. S’agit-il d’une consigne destinée à montrer que la police fait bien son travail ? Dans une banlieue plutôt calme on en mesure le ridicule !
Il y a quelques jours, nous remontions d’Enghien en milieu de soirée avec une amie qui conduit très prudemment. Nous avons été dépassées par une voiture de police qui jugeait sans doute que nous ne roulions pas assez vite… pour s’arrêter au feu.
Ensuite de quoi, les suivant car ils se rendaient au commissariat de Montmorency qui est dans la direction de mon domicile, nous avons assisté à un festival d’infractions au code de la route ! Refus de priorité, clignotants non mis, etc… Il eût été plaisant que, les précédant, il eussent trouvé quelque chose à redire quand ma copine s’est arrêtée pour me déposer !
J’ai été suffisamment scandalisée en son temps par un fait divers ancien : des jeunes inconscients qui se livraient à une sorte de course sur l’autoroute A1 (?) et ont percuté la voiture d’une mère de famille, morte avec son enfant dans ce tragique accident.
O donc, la flicaille de Sarko me semble toute aussi inconsciente des risques qu’elle fait courir à la population «normale» au nom de la traque des délinquants.
La BAC se croit visiblement au-dessus de toutes les lois… Il faut démanteler cette police «politique» qui n’a ni foi ni loi et encore moins d’éthique avant qu’elle ne fasse encore plus de dégâts. Et ne ternisse définitivement l’image de la police.
Ironie de l’histoire, le «criminel» motard pourchassé appartenait lui-même à la «Maison Poulaga»… On ne saura sans doute jamais pourquoi il a eu peur de ses «collègues»…Toujours est-il qu’il en est mort.
Il n’en demeure pas moins qu’il pouvait se croire - à l’instar de ses collègues de la BAC – suffisamment au-dessus des lois pour commettre une infraction au code de la route sans être inquiété, comme nous le serions, nous autres du vulgum pecus.
Comme je l’écrivais récemment il ma semblera toujours moins grave d’oublier ses papiers que d’enfreindre gravement le code de la route. Quand je conduisais, je me suis toujours évertuée à le respecter :
ses prescriptions sont une manière citoyenne d’être usagère des routes. Limiter sa liberté pour respecter celle des autres. Et leur vie.