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8 jours après la sortie de son cinquième opus, Calogero a donné en ce 28 avril son premier concert incluant cet album à la Cigale à Paris. 18h24 : la queue le long du boulevard Rochechouart fait déjà 100 mètres et les portes n'ouvriront pas à avant 19h. Heureusement, mes compagnons me rejoignent vite avec les sandwichs et les gateaux. Nous entrons dans la salle semi-trempés pour nous installé au fond, à hauteur de la scène, derrière la table.
20h30 : Calo arrive enfin sur scène devant un public averti et commence par le titre portant le nom de son nouvel album. Ca part bien. Puis notre beau gosse se vautre dans les paroles et ses notes de piano sur les 3 ou 4 chansons suivantes. On le sent pas bien : fatigué, hésitant, speedé ou bien tout simplement stressé par ses retrouvailles sur scène ? Tous les doutes sont permis. Toujours est-il qu'il nous avoue avoir les paroles des chansons de son dernier album sous le nez ! Il a fallu l'interprétation de "L'ombre et la lumière" en duo avec Grand Corps Malade himself (une des, sinon ma chanson préférée, aux premières écoutes de cet album) pour lui redonner un coup de fouet et rentrer dans son concert (comme un Gourcuff qui rentre dans son match avec une équipe girondine conquérante et qui ... mais je m'égare !). Dès lors, les titres s'enchainent avec des arrangements qui m'en ont fait perdre mon latin (impossible de reconnaitre le titre avec l'intro) notamment sur la version de "Face à la mer" ou de "Yalla", pour laquelle Calo la commence tout seule doucement à la Telecaster, puis après une pause, déchire tout avec le groupe après avoir enfilé sa basse. Nous avons eu droit à une bonne partie des incontournables telles que "Prendre racine", "Pomme C", "Le saut de l'ange", "Si seulement" (en version groupe et pas seulement Calo au piano", pour finir sur un "En apesanteur" à en faire décoller le dentier.
22h15 : Calo prend congé et nous goutons au pot après-concert bien mérité, avec cette intro de "La fin de la fin du monde" sans arrêt dans la tête.Cette soirée fut excellente, notamment du fait de la proximité avec l'artiste qu'offre la Cigale. Quel pied ! Merci Calo !
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