L'automne approche de ma vie
Je respire ses nuits
Et sans vouloir
Je me rapproche
Et la prends par la main
Je suis si vieux déjà
Et mon cerveau ridé
S'emmêle des idées
Pourtant tant ressassées
Je suis comme un vieillard
Emprisonné
Dans un corps de nouveau-né
Et je n'ai plus de volonté
Pour tenter de renaître
Dans ce monde putride
Que je ne veux plus voir
Dans lequel j'ai trop vécu
Et par lequel j'ai été vaincu.