Nous vivons vraiment une époque formidable. Une pandémie chasse l’autre, au moins dans les média mondiaux, dans la réalité quotidienne elles se combinent. La pandémie de la grippe porcine semble chasser celle du chômage.
Pourquoi ne pas s’inspirer du traitement de la crise financière/économique pour faire face à ce nouveau fléau annoncé. Les meilleurs experts économiques, vous savez ceux qui font prendre tous les risques, par les autres, et vous racontent, à postériori, que rien n’était prévisible, pourraient nous faire bénéficier de leur virtuosité actuellement à l’œuvre.
Premier principe.Traiter les malades comme les chômeurs (nouveaux ou anciens). Surtout pas d’assistance financière, ici médicale. Cela ne ferait que renforcer la mentalité d’assisté à l’origine de tous nos maux. Se contenter de l’isolement, après quelques heures ou jours d’exposition médiatique bien utile pour faire vendre et faire peur.
Second principe. S’occuper des gens en bonne santé vivant dans les meilleures conditions. Comme les riches avec la crise économique c’est d’eux que viendront les solutions, les remèdes selon la magie bien connue du ruissellement….
Hier soir sur France 2, l’expert médical de service nous annonçait que 250 millions de personne, au plus, dans le monde pourraient être vaccinées d’ici 4 mois. Et ce, à condition de mobiliser tous les moyens et de laisser de côté la préparation du prochain vaccin pour l’épidémie classique de grippe. Des choix seront donc à faire, concluait-il.
Le traitement de la crise nous a montré la voie. Selon les saints principes du néolibéralisme et avec l’absence de complexes qui caractérisent nos gouvernants, réservons nos forces et nos moyens pour préserver les forces vives des nations dominantes.
Décidément notre époque est formidable. Après la trace sanglante laissée par le XXe siècle, le XXIe est bien parti…