Mardi dernier, c’était la sixième journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail, l’occasion de rappeler qu’en France deux tiers des entreprises ne respectent pas l’obligation d’évaluer les risques professionnels encourus par leurs salariés selon le Direction générale du Travail.
A l’occasion de la journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail, voici des témoignages levant le voile sur un sujet tabou. Et pourtant les chiffres sont effrayants, selon l’Organisation international du travail, chaque jour plus de 5 500 personnes meurent victimes d’accidents ou de maladies liées à leur travail.
Et ce chiffre pourrait s’aggraver en raison de la crise économique qui oblige davantage à économiser sur tout au détriment de la sécurité.
Selon le docteur Sameera Al-Tuwaijri (directrice du programme SafeWork de l’OIT) interrogée par Libération : «On peut s’attendre à ce que le nombre d’accidents du travail, de maladies professionnelles et de problèmes de santé consécutifs au chômage augmente à la lumière de la crise économique actuelle».
La responsabilité est à chercher du côté des pouvoirs publics selon elle : «La diminution des dépenses publiques va également compromettre les capacités des inspections du travail et des autres services de santé et de sécurité au travail. Les conditions de travail précaires vont se développer, accentuant le risque d’accidents et de problèmes de santé.»
En France c’est, chaque jour, deux personnes qui décèdent des causes d’un accident de travail. A l’aune de ce constat déplorable, les initiatives se multiplient pour parler de ce mal.
La fondation Copernic et la sociologue Anne Thebaud-Mony ont lancé un appel au titre choc : «Travailler tue en toute impunité» et qui demande que «la loi pénale soit pleinement appliquée aux employeurs» et que les donneurs d’ordre ne puissent plus «s’abriter derrière les règles du droit commercial pour s’exonérer de leurs responsabilités».
Avec la crise, le phénomène de sous déclaration des accidents et maladies professionnelles risque de s’accroître, en raison de la peur pour les salariés de perdre leur emploi si leur patron apprend qu’ils sont malades… A cette peur s’ajoute également la difficulté de faire reconnaître sa maladie comme maladie professionnelle.
L’appel de la Fondation Copernic insiste : «Le constat est sans appel : le travail rend malade et tue tous secteurs et toutes catégories professionnelles confondues.» Des professions sont cependant plus touchées que d’autre par ce mal : BTP, aide à domicile, salariés de sous-traitants, intérimaires… Autant de populations à risques qui ont mal à leur travail.
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