Ainsi pour la prochaine élection européenne du 7 juin, l’IFOP a récemment annoncé que l’UMP arriverait en tête avec 26% des intentions de vote, le PS en 2ème position avec 23%, le Mouvement Démocrate est crédité de 14%, le NPA de 9%, les Verts de 7%, le FN de 6%, Libertas (alliance entre Philippe de Villiers et Chasse, pêche, nature et tradition) de 5%, le PC de 4%, Lutte Ouvrière de 3%, Debout la République (Nicolas Dupont-Aignan) de 2% et les dissidents du FN de 0,5%.
Ce sont bien évidemment des tendances et c’est au cours de la campagne électorale que tout se joue. Les réunions publiques, l’action pédagogique menée par les militants et sympathisants peuvent encourager les électeurs à voter pour telle ou telle couleur politique. Ces données chiffrées permettent de réconforter ou d’alerter les états-majors des différents concurrents afin d’ajuster leur marketing politique ou leur action de terrain. Parfois, les cadres des partis ont également besoin des sondages pour connaître plus clairement l’avis de la population dans une collectivité locale.
Figurez-vous que Chennevières sur Marne, où (comme je l’avais déjà annoncé) l’élection municipale a été annulée par le Conseil d’Etat, bénéficie de ce type d’enquête pour déterminer à la fois le sentiment des Canavérois sur leurs édiles et le candidat qui a le plus de popularité au sein de la population. Le parti majoritaire a, semble-t-il, commandé ce sondage. J’ai véritablement hâte de connaître les résultats de cette enquête mais sera-t-elle rendue publique ?