En temps de crise, on ne le répétera jamais assez, c’est toujours celui qui fait parler de lui qui remonte dans les sondages.
En un mot, les relations presse semblent être le remède miracle au climat morose qui peut envahir les esprits en ce moment.
Pourquoi ?
En période de restriction budgétaire, voire de ralentissement des investissements en marketing et communication, les sommes allouées à la publicité sont souvent jugées comme trop onéreuses pour les finances de la société. On dit qu’elles subiront en 2009 une baisse de l’ordre de 25%.
Outil accessible à toutes les bourses, doté d’une force de frappe impressionnante, les RP donnent la parole aux entreprises qui ont des choses à dire et leur permettent de prouver qu’elles sont en forme (malgré tout) et qu’elles vivent, entreprennent, ont des projets, rencontrent la réussite avec de nouveaux contrats ou de nouveaux partenaires.
Pourtant, certains pourraient être tentés de réduire drastiquement ce type d’investissement en communication, sous prétexte qu’il s’agit d’un poste presque "superflu" (sans l’avouer ouvertement), en tout cas rapidement escamotable pour renflouer la trésorerie. Grave erreur stratégique !
Là, amie lectrice, ami lecteur, je vous entends murmurer : « il prêche pour sa paroisse ». Pas faux. Mais avouons tout de même, pour conclure, qu’il vaut mieux occuper le terrain de la présence presse pendant que la concurrence fait la morte (et ainsi interpeller les futurs clients qui vous liront).
Et n’oublions pas une chose : pendant que les budgets communication baisseront, les objectifs commerciaux, eux, monteront certainement à la hausse pour récupérer le retard cumulé. Or, les RP sont aussi un outil d’aide à la vente, support précieux pour les équipes envoyées en clientèle.
Alors, le petit conseil du jour de Clipping-tu : au lieu de se morfondre sans cesse et de clamer à tout va qu’il y a quelque chose de pourri dans ce monde pourri, investissons largement dans les relations presse (et de préférence chez nous, non ?) !