C'était en janvier. Aujourd'hui, sa peine a été réduite à 12 mois, par décision de la Cour d'appel, et la demande d'expulsion - le personnage est iranien - a été refusée. Pour la British Library, cette nouvelle est décevante : non seulement Farhad connaissait parfaitement les systèmes de sécurité des établissements et a pu alors piocher à loisir et découper ce qu'il voulait, commettant des dizaines de milliers d'euros de dégâts, mais surtout il a trahi la confiance qui lui avait été portée.
Le tribunal avait cependant reconnu que l'homme n'avait pas agi par avarice ni pour un commerce de contrebande, mais bien pour sa propre collection. Si les pages ont été récupérées, mais que les livres restent violés, l'humiliation de cette condamnation et la perte de sa réputation sont suffisantes, estime cependant la Cour d'appel. En clair, il sera livre, pardon, libre dans 77 jours.
La British Library s'est déclarée prête à poursuivre d'autres voies pour obtenir réparation des dégâts majeurs provoqués et assurer la réparation des préjudices causés. « Nous avons une tolérance zéro pour les personnes qui nuisent à nos collections et poursuivons ceux qui les menacent avec la plus grande vigueur. »
Ils plaisantent pas à la British Library.