Avez-vous déjà essayé de convaincre du bien-fondé de vos idées en énonçant une liste d’arguments ? Aussi bien ficelée soit-elle, elle aura du mal à atteindre vos objectifs. Vous vous heurterez souvent à un confortable… confort de pratiques bien huilées, à de pseudo plans d’actions, feuilles de route et leurs objectifs bateau type « accroître la visibilité de l’entreprise ».
Au mieux, on vous écoutera gentiment en concluant par un aussi tonitruant que vain (peut-être aussi teinté de jalousie) : « ça, c’est une bonne idée ! ».
Une histoire peut tout changer. Elle va faire appel à l’émotion, plus qu’à la raison.
Comment, l’avenir d’une entreprise qui se joue « à l’émotion » ?
Déjà ne nous leurrons pas : toutes les décisions que nous prenons sont subjectives : on aura beau prétendre agir sur la base d’éléments rationnels, tout ce que nous faisons est basé sur l’interprétation de ces éléments, dans le sens qui nous arrange le plus. Alors, dans tout ce process, autant utiliser les histoires, qui ont le mérite de l’efficacité sans hypocrisie.
Mieux encore : il s’agit d’un outil capable de manier cette subjectivité en la mixant avec une dose de rationalité.
Mais le storytelling n’a jamais prétendu régir le monde, qui plus est rien qu’avec des émotions : dans un processus de prise de décisions, le storytelling ne fait que donner accès aux émotions qui fait partie de l’univers de la décision en question, en multipliant les points de vue possibles.
C’est tout, c’est beaucoup et cela n’a rien de malfaisant.