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Il y a 64 ans: La chute du nazisme

Publié le 30 avril 2009 par Hugo Jolly

Il y a 64 ans: Le nazisme était vaincu!

 

Il y a 64 ans: La chute du nazisme

Le drapeau soviétique est hissé sur le reichstag allemand, le 30 avril 1945, à Berlin. Deux jours plus tard, le 2 mai, Berlin tombe et le célèbre photographe Evgueni Khaldei immortalise cette image qui est encore aujourd’hui considérée comme le symbole de la défaite du nazisme. Je me suis permis la version retouchée en couleurs pour le blogue.

Le 22 juin 1941, c’est à la faveur d’une attaque nocturne massive et de l’indécision de Staline, qui ne voulait rien entendre de ses services de renseignements, que 5,4 millions de fascistes se lancent dans une campagne de destruction et d’asservissement de l’URSS. Les généraux « soviétiques* » étant pris d’une grande panique face au blitzkrieg allemand (*rien à voir avec les idéaux de Lénine, qui craignait plus que tout de voir Staline prendre le pouvoir et détruire son rêve de démocratie populaire, ce qu’il fit), ce fut les simples soldats et les citoyens russes, ukrainiens et biélorusses, qui durent prendre sur eux seuls la lourde tâche des résister à la machine de guerre nazie, la plus imposante jamais assemblée à cette époque. De Brest-Litovsk à Stalingrad, en passant par Leningrad, Minsk, Kiev, Sébastopol, Novgorod et Smolensk, pour ne nommer que ces villes, l’armée rouge, composée de soldats courageux qui se battaient afin de défendre leurs familles et le rêve révolutionnaire, appuyés par les « partisans » soviétiques, des civils sous occupation qui sabotaient la machine nazie par l’arrière, prirent part à la guerre la plus sanglante de l’histoire, jusqu’à ce qu’ils repoussent enfin les troupes nazies hors d’URSS et continuent leur chemin victorieux de libération des nations occupées jusqu’à entrer en Hongrie, dont le gouvernement était un allié de l’axe fasciste, puis finalement, ce fut l’entrée sur le territoire du 3e Reich nazi en 1945, jusqu’à la capitulation totale du Reich aux troupes alliées (le 8 mai) qui firent jonction à Berlin.

Le nazisme était à terre!

Durant cette partie cruciale de la 2e Guerre Mondiale, l’armée rouge détruisit 607 des 734 divisions allemandes et, à grâce aux sacrifices surhumains de la population et de l’armée d’URSS (20 millions, ce qui en fait la nation la plus touchée de la guerre au niveau démographique), la libération des pays occupés d’Europe de l’ouest fut couronnée de succès, une libération qui se serait avérée impossible sans la contribution de l’armée rouge à l’est et des résistants communistes à l’ouest. Malheureusement, aujourd’hui encore, la contribution de l’URSS n’est toujours pas reconnue par bon nombre d’intervenants en occident, trop occupés à baigner dans un patriotisme des plus primaires pour prendre en considération que sans l’aide de leurs ennemis de la guerre froide, le fascisme aurait probablement triomphé…

Aujourd’hui, 64 ans plus tard, certains états, dont nul n’est besoin de nommer, tentent encore d’imposer leur volonté aux autres en supportant, notamment, des états totalitaires et fascistes qui tiennent leurs peuples sous le joug de la violence, comme en Colombie où la situation est critique pour les travailleurs et travailleuses voulant se syndiquer, qui se font régulièrement assassiner par des groupes paramilitaires soutenus par le gouvernement d’Alvaro Uribe, avec lequel le Canada a signé un accord commercial, en toute connaissance de cause. Il y a un nom pour désigner pareil support au nom du seul commerce et du gain personnel: L’impérialisme. Le stade suprême du capitalisme sous sa forme la plus sauvage.

Les élites capitalistes ne comprendront-elles donc jamais? Il est évident que pour nous, travailleurs et travailleuses, la seule solution qui puisse permettre d’en arriver un jour à un monde fondé sur les principes de la paix, la justice sociale, l’égalité et la solidarité, c’est de mettre au pouvoir des gouvernements de gauche responsables qui ont véritablement à cœur le bien-être de leurs population et le rejet total du racisme sous toutes ses formes. Sur ce terrain, l’Amérique du Sud connaît une période exceptionnelle de changements et d’espoirs, fondés sur l’arrivée massive de gouvernements de gauche par la voix démocratique.

64 ans après la chute du nazisme en Europe, continuons de croire en la paix, en l’idéal socialiste, afin que de tels monstres ne se retrouvent jamais aussi près de mettre les mains sur le pouvoir d’une grande puissance. Ça, plus jamais. Déjà que le monde a grandement souffert de l’ère Bush… restons vigilants pour les générations futures.

Un monde forgé dans le sang et les conquêtes ne peut que mener à plus de guerres.

- G. P.


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