Le temps a passé depuis la présidentielle et les positions évoluent au Parti Socialiste. Il est intéressant de se souvenir des propos de François HOLLANDE lors de l’entre deux tours quand Ségolène ROYAL, la prmière, tendait la main à François BAYROU…
François Hollande a pris ses distances avec l’initiative de Ségolène Royal, “la démocratie téléphonique”, déclarant : “Moi, je peux ne pas avoir à téléphoner”. “Chacun peut appeler qui il veut, nous sommes dans une démocratie téléphonique (… Je n’interdis à personne de téléphoner mais moi, je peux ne pas avoir à téléphoner”, a affirmé le premier secrétaire lors d’un point de presse.
Peu avant, il a appelé “à ce que tous les électeurs de gauche se retrouvent sur les candidats, notamment socialistes, et même des électeurs qui ne sont pas de gauche mais qui sont des républicains (pour qu’ils) viennent aussi”. “François Bayrou se retrouve dans une situation où il est quasiment le seul avec deux ou trois de ses amis à être au second tour. A partir de là, je ne m’adresse pas au candidat, je m’adresse à ses électeurs”, a-t-il dit.
Les temps changent…
En vue des élections municipales de mars 2008, le premier secrétaire du PS François Hollande, a posé, jeudi 13 septembre, “trois conditions” à d’éventuelles discussions ou alliances avec le Modem de François Bayrou.
“La position du Parti socialiste est toute simple : c’est le rassemblement de la gauche, toute la gauche pour les élections municipales”, a-t-il expliqué sur France 2.
Mais il a ajouté que les socialistes étaient aussi favorables à “un rassemblement qui pourrait aller au-delà, à trois conditions : que ces éventuelles personnalités ou familles politiques acceptent le rassemblement de la gauche, qu’elles se situent dans le cadre de notre projet et puis qu’elles soient clairement dans l’opposition à Nicolas Sarkozy”.
François Hollande a fait valoir que “ces règles et ces principes étaient clairs”. En revanche, selon lui, “la stratégie de François Bayrou est un peu plus compliquée”.