Comme à notre habitude, nous arrivons sur place les mains dans les poches. Mais à Christchurch, tout est différent. Nous sortons de l’avions à 22h10, à 23h30 nous étions bordés sous une grosse couette. Bien que rigoureuses les formalités d’entrées sont efficaces et rapides (note : laver ses semelles de chaussures avant, aucune poussière étrangère ne doit venir perturber l’écosystème endémique). Nous trouvons facilement hôtel, navettes et toutes les cartes et guides touristiques nécessaires à notre road trip. Pas la peine de s’encombrer d’un Lonely Planet.
Nous l’avions redouté, mais à ce point la! le choc thermique est violent. Il fait 5°, soit 30° de différence. Cependant ce matin nous découvrons un soleil d’hiver délicieux. Le bleu du ciel est intense et les couleurs impressionnantes.
Nous récupérons vite notre maison à roulettes. Une fois les quelques courses faites nous mettons le cap au sud en espérant voir les pingouins de Dunedin. On se contentera des paysages magnifiques, les pingouins sont à la pêche et les éléphants de mer font la sieste. Nous allons jusqu’à l’extrême sud pour se rapprocher un peu plus du bout du monde et de l’antarctique. On découvre un pacifique battu par les vents, des falaises sauvages, des villages perdus, encore des paysages incroyables et des moutons tout partout. Chaque couché de soleil est une fête, et les aurores parviennent à nous sortir du lit… C’est dire ! Notre maison sur roulettes nous emmène partout. Le soir, notre seul pré-requis est la beauté du lieu. On a jamais trop de mal à trouver. La nuit, nous nous fourrons sous 4 édredons, pour s’endormir au chaud sous les étoiles.
Aujourd’hui nous sommes aux Milford Sound, les fjord du sud, mais il pleut à verse depuis cette nuit. Nous avons trouvé refuge dans un confortable salon de camping qui s’est transformé pour la journée en salle de jeux. Nous attendons de savoir depuis ce matin, une petite fenêtre météo pour embarquer pour notre croisière autour des fjord.
La nouvelle Zélande est le meilleurs exemple d’un tourisme totalement maitrisé. Tout est fait pour respecter le coté sauvage des lieux. Et bien que touristique, nous ne souffrons jamais de la proximité de d’autres backpackers. Il y a suffisamment de beautés pour ne pas se marcher sur les pieds. Par contre il n’y aucune connexions wifi, donc les articles viendront avec un peu de retard.
PS : Quelqu’un peut nous dire dans quels sens tourne le tourbillon de la baignoire? On veut vérifier ce qu’on nous a appris depuis des années. C’est pas tous les jours qu’on est dans l’hémisphère sud.