Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Hier, je faisais du vélo avec Sophie dans le Chinonais (dans le vignoble du Véron, plus précisément), en plein vent et sous la pluie. Ce matin, j'étais dans les vignoble de saumur-champigny avec Morgane, en rodéo avec ma Twingo, sous le soleil. Si l'on ajoute à cela l'épreuve de natation prévue demain matin avec Faustine, ça nous donne un triathlon revisité (le rodéo-Twingo aura remplacé la course de fond, pour ceux qui maîtriseraient mal la discipline…) en 48 heures. Le tout en arpentant les vignobles de quatre départements diffférents : Loir-et-Cher (où nous avons débusqué de succulents selles-sur-cher à des prix défiant toute concurrence, près de Saint-Aignan), Indre-et-Loire, Sarthe et Maine-et-Loire. J'ai profité de l'aubaine pour faire mon plein de pineau d'Aunis pour l'été (du rouge et du rosé), à Marçon, dans le vignoble sarthois, et de Pur Raisin, au cellier d'Ackerman. J'ai voulu faire un saut chez Combier, pour acheter du Cassis nouveau à Olivier (qui lui rappelle celui de sa grand-mère), mais c'était malheureusement fermé. Pas grave : j'en trouverai chez mon caviste bien aimé, à Rigny-Ussé. Est-ce le fait d'avoir vu plein de vestiges de moulins à vent, sur le coteau, à Saumur (rue des Moulins, comme de fait) ? Toujours est-il qu'après lui avoir fait découvrir le Fragoli (un pétillant avec de la liqueur de fraise italienne) du bar des Trois-Ecritoires, j'ai servi à Sophie un moulin-à-vent, ce soir, avec ma salade de roquette feta / tomates confites / olives. Ma foi, le bon p'tit moulin à vent de Matthieu nous a donné des ailes.
Photos : Vue sur la Loire depuis le GR3, sur le coteau de Saumur, rive gauche. Sophie, alias Mme Hulot, maugréant sur la pluie et le mauvais temps dans le Véron.