" Il est une idéologie de l'argent présenté comme valeur. Une idéologie de la généralisation de la loi du profit. De l'extension aux services publics des normes du marché, de la concurrence. Il est une idéologie souterraine de la distraction du citoyen à coups de " pipolisation ". Il est une idéologie de la prééminence du capital... cette politique qui s'attaque à tous les domaines de la vie nationale, éducation, recherche, justice que l'on nous vend sous le nom générique et obsessionnel de " réforme " ce n'ets pas une modernisation, c'est une abrogation [...] pour cette abrogation, pour ce renoncement, Nicolas Sarkozy n'a pas de mandat . "
On sait bien que le Président de la République n'a pas une sympathie débordante à l'égard de François Bayou et cette inimitié existait déjà bien avant l'élection présidentielle de 2007. En dépit de tous les efforts déployés pour supprimer politiquement le leader centriste (débauchage systématique des parlementaires ex-UDF, drague ouverte auprès de Michel Mercier, Trésorier du Mouvement Démocrate, soutien à la création du Nouveau Centre et promotion de ses élus dans le Gouvernement), ce dernier continue de bénéficier d'une importante côte de popularité dans l'opinion et continue même de s'exprimer librement dans les médias. Forcément, c'est gênant... Dans un système politique verrouillé par la com' du Président et de ses conseillers, l'électron libre Bayrou a de quoi prodigieusement agacé les ambitions stratégiques de l'hôte de l'Elysée. Celui-ci a trouvé un véritable opposant, également ambitieux, qui ose aller contre le modèle de société imposé par les sarko-boys !