La Cour de cassation française a interrogé la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) sur l’interprétation de la directive 89/104 sur les marques, notamment lorsque le licencié a méconnu une clause du contrat de licence qui interdit, pour des raisons de prestige de la marque, la vente à des soldeurs, en dehors du réseau de distribution sélective.
Le titulaire d’une marque peut s’opposer à la revente de ses produits de prestige par des soldeurs
La CJCE conclut dans un arrêt en date du 23 avril 2009 que lorsque le soldeur a été approvisionné par un licencié en violation d’un contrat de licence et que cette violation porte atteinte à l’allure et à l’image de prestige qui confèrent à ces produits une sensation de luxe, le titulaire d’une marque peut s’opposer à la revente de ses produits de prestige par des soldeurs.
Références :
CJCE, 23 avril 2009, affaire C-59/08, Copad SA c/ Christian Dior couture SA, Société industrielle lingerie (SIL) - voir le document
Communiqué de presse de la CJCE du 23 avril 2009 - Voir le document
Directive 89/104/CEE du Conseil, du 21 décembre 1988, rapprochant les législations des États membres sur les marques - voir le document
Sources :
CURIA ( http://www.curia.eu.int/fr )