La poésie est belle
Elle est comme une amante
Le soir séduisante
Et au matin cruelle
Elle est la souveraine
De mon moi intérieur
De mes rires et pleurs
Elle est sang de mes veines
C'est une maquerelle
Je suis son gigolo
Je lui livre mes mots
Elle m'ouvre ses ailes
Elle est mon héroïne
Je ne peux m'en passer
Pire qu'un opiacé
Sans elle j'ai le spleen
Fantôme de mes nuits
Je sais qu'elle est fautive
De toutes mes dérives
Et de mes insomnies
Elle a mis dans ma vie
De nouvelles frontières
Mais trop peu de lumière
Pour ne pas être aigris
J'ai souvent essayé
À tort ou à raison
De lui faire faux bon
Elle m'a retrouvé
Elle est bien trop puissante
Pour que je l'abandonne
Souhaitons qu'elle pardonne
Mes pensées délirantes