1. Quel objectif avez-vous donné à votre association « Soleils du monde » lors de la création?
2. Plus concrètement, quelles formes prennent les actions que vous menez ?
« En 2001, lors des prémices du projet Soleils du Monde, nous travaillions avec les enfants des quartiers de Nanterre. Depuis, l’association a ouvert ses actions à d’autres pays (Roumanie, Inde, Madagascar, Colombie, Togo). Cela implique donc de nombreux séjours sur place, parfois en collaboration avec d’autres associations, pour développer nos projets. Ceux-ci vont du parrainage d’enfants à la création d’écoles et de bibliothèques en passant par la mise en place de programme culturel. »
3. A quelles difficultés devez vous faire face en règle générale ?
« Nous avons la chance d’avoir une équipe très motivée et multiculturelle. Ceci constitue un vrai atout car nos actions sont plus facilement mises en place et acceptées à l’étranger. Cependant, nous sommes tous bénévoles et notre petit nombre constitue à l’heure actuelle un véritable inconvénient. D’autant qu’actuellement, les temps sont durs pour le milieu associatif et l’accès à des soutiens financiers s’en fait ressentir fortement. Notre action très spontanée devient pourtant de plus en plus professionnelle et reconnue internationalement ; nous pensons donc que l’impact de nos actions sera pour nous un atout. J’en profite pour mentionner notre présence au prochain Festival de l’Humanitaire en septembre. »
4. Quels sont les projets à venir pour Soleils du Monde ?
« Notre association grandissant, nous mettons en ce moment en place un projet ambitieux, celui de la construction de structures fixes dans chaque pays. Je pars notamment prochainement en Roumanie à ce sujet. Ces structures sont indispensables pour un meilleur impact, afin de mettre tout le monde sur un même pied d’égalité. Celles-ci permettront d’accueillir les enfants dans un même lieu, avec un accès informatique, et faciliteront la mise en place de nos systèmes éducatifs et culturels. Nous pensons d’ailleurs vraiment qu’associée à des actions humanitaires simples, l’organisation d’évènements culturels contribuent à l’éveil de ces jeunes. D’un autre côté nous souhaitons rapidement mettre en place un programme d’aide aux parents, éventuellement sous forme de microcrédit ou simplement d’échanges de compétences. Mais tout ceci est long à mettre en place ! »
5. Que peut-on enfin vous souhaiter pour le futur ?
« Simplement de pouvoir continuer à développer nos actions, c’est-à-dire avec le plus d’aide possible tant sur le plan financier qu’humain, et ce pour toucher le maximum de gens, spécialement en cette difficile période. »