Trois heures de route et nous voilà de retour à Damas, mais on se croirait à des milliers de kilomètres tellement le liban et la Syrie non-rien en commun sauf peut-être les délicieux baklavas et l'hospitalité des gens.
On passe quelques jours à hama ou la principale activité en tant que touriste est de regarder tourner les norias, de grandes roues en bois qui acheminent l'eau de la rivière vers les aqueducs de la ville.
On visite l'impressionnant krak des chevaliers, un château des croisades en superbe état.
Ensuite Palmyra pour l'inoubliable coucher de soleil, suivit d'une nuit de pleine lune sur les vestiges de la citée antique qui s'étendent à perte de vue. Deux belles soirées à discuter avec Mohammed # 726 le gérant de l'hôtel et Joel un français.
Dans le mini bus quittent vers Alep on fait la connaissance de Mohammed # 727 tout fier de nous montrer les photos de son petit dernier.Tout le long du trajet, on fait le tour de notre guide de conversation arabe avec lui. Une fois à Homs,ou l'on doit changer de bus il nous invite chez lui pour nous présenter sa famille. L'arrêt de 5 minutes c'est transformé en festin de trois heures bien arrosé d'arak, un tord-boyaux local qui goûte un peu la vodka anisée, l'un de nos plus beaux moments en Syrie.
Arrivé à Alep un peu plus tard que prévu on nous laisse au beau milieu de nulle part et les chauffeurs de taxi demande un prix de fous, on décide donc de marcher vers le centre-ville en demandant notre chemin tous les 100 mètres parce que les indications se contredisent et sont assez floues. Après 15 minutes de marche, on tombe sur Mohammed # 728 qui prend aussitôt un sac sur ses épaules, trouve notre hôtel, nous invite au resto et on termine la soirée autour d'un espresso digne de la petite italie.
Lendemain matin, fallait si attendre à force de manger n'importe quoi, n'importe où, impossible de quitter la salle de bain.Une chance que Mohammed # 728 avait prévu passer la journée avec nous, il est allé nous chercher à manger, nous a tenu compagnie et nous a même aidé à trouver des billets de bus pour la Turquie, dommage que l'on ai pas pu visiter sa ville.On a déjà parlé de l'hospitalité des Syriens, mais on en revient tout simplement pas, vous rappelez-vous la dernière fois que vous avez invité un inconnu à manger et discuter tout simplement par pure gentillesse? pas nous!
Le premier attrait touristique du pays selon nous, son peuple.