Un soleil fané
Entouré de tours
Sur le béton armé
Dans les rues dans les cours
Brille un soleil fané
Des esprits qui s'affèrent
Dans des corps meurtris
Et des âmes qui s'oublient
Dans le monde qui s'enferme
Dans un monde qu'on enferre
Sans joie sans peine
Et rempli de haine
Pour un monde qu'on enterre.
Venez venez, j'ai vu la lumière !
La vraie, la pure, celle du soleil
Elle est là, pour vous tout pareil
Tournez la tête, j'ai vu la lumière !
Et nos yeux grands ouverts
Les pupilles dilatées
Et notre âme si fière
S'est mise à raisonner
Et notre âme en enfer
S'est mise à bruler...
Alors, mon cœur consumé à cesser de battre
La tête penchée, refusant de combattre
Mon corps sans âme, a fermé les yeux.
Et derrière mes paupières, bloquant les rayons
J'y ai vu à travers, au milieu des cieux
Un regard malicieux, un regard comme un don
Une étincelle de vie, sans raison, sans esprit mais remplie de joie
Un embrasement d'amour, un embrasement de toi