Si j’osais je tisserais un parallèle hasardeux entre l’Art vidéo et le Datamoshing.
Le premier à émerger dans les années 1960, suite aux bricolages de l’artiste Nam June Paik sur son tube cathodique (et vas-y que j’aimante mon téléviseur, que je te bidouille mon magnéto…). Si j’avais plus écouter en cours de Nouvelles Images, j’aurais bien quelques détails à ajouter mais comme ils nous étaient vomis par le prof le plus aigri de l’arkansas (genre Dr House bis), mon imagination prenait le dessus sur ma concentration.
Bref je vous renvoie donc lire ces quelques lignes pour approfondir un peu la chose.
Le second, le datamoshing, est un procédé qui consiste à recréer volontairement des erreurs de compression vidéo à des fins artistiques.
Bref, l’idée c’est que d’un coté l’un créé une image nouvelle en jouant sur la retranscription de la captation analogique (faire déconner les électrons); de l’autre les images numériques sont déconstruites (sur le principe de l’encodage et des images clés) et transformées.
Nam June Paik - Global Groove, 1973
Exemple de datamoshing avec un clip de Kanye West (gare aux yeux [et aux oreilles] sensibles)
Mais comme on est au moins à l’étape du Tout-simulé, voici comment réaliser cet effet. Le généreux www.mattrunks.com vous propose une tuto vidéo sur la manip (c’est d’ailleur en voyant son billet que j’ai découvert le mot datamoshing ;). Tous les détails se trouvent ici