La vie locale n’échappe pas à cette volonté de s’investir dans l’espace public et à cette révolution numérique. Il est difficile aujourd’hui pour n’importe quel idylle d’ignorer par exemple les blogs qui parlent de la vie locale ou/et qui contribuent pour partie à son dynamisme.
La ville, le village étant les lieux de proximité entre les élus et la population, ils sont de faits l’espace privilégiés pour l’expérimentation de nouvelles pratiques politiques. L’enjeu pour les élus n’est pas de subir, mais de prendre réellement conscience des possibilités offertes par les outils web pour réfléchir à de nouvelles pratiques du pouvoir qu’ils peuvent initier sur leur communes. Pour peu que la volonté politique existe les TIC peuvent permettre aux élus d’exercer leur mandat en s’appuyant sur une expression plus forte et permanente des citoyens.
Les expériences existent , et elles sont d’autant plus intéressante quand les TIC ne sont pas la justification de ce renouveaux, mais le prétexte, l’élément supplémentaire à une volonté, un choix politique affiché de développer la participation citoyenne. Dans le cas contraire ont risque de :
- tomber très dans l’usage vitrine ou gadget des outils du web.
- laisser sur le bord de la route toute une frange de la population pour qui l’usage de l’internet n’est à priori pas le moyen d’intervenir sur la vie locale, ce qui veut dire en fin compte la plus grande partie de la population.
Il n’y a pas de recette en la matière, mais i l’on pointe les possibilités nouvelles offertes pas les TIC, le champs des possibles est immense car le web 2.0 permet la permanence et la proximité des débats. Depuis chez soi, dans les lieux public, ont peu
- organiser et/ou participer au débat public en synchrone et asynchrone,
- prendre connaissance des derniers évènements locaux,
- faire des propositions temps sur la vie quotidienne que sur les grand sujets qui touchent à la vie de la cité,
- Se regrouper plus facilement selon ses centres d’intérêts,
- Questionner et débattre avec les élus,
- Exercer son droit de contrôle des mandats électifs,…
La définition que Robespierre donnait de la démocratie , situer dans ce contexte prend une dimension toute particulière: “La démocratie est un Etat où le peuple souverain, guidé par des lois qui son (possessif) ou sont (forme du verbe être).">son (possessif) ou sont (forme du verbe être).">son (possessif) ou sont (forme du verbe être).">sont son ouvrage, fait par lui-même tout ce qu’il peut bien et n'est pas précédé d'une virgule.">et n'est pas précédé d'une virgule.">et n'est pas précédé d'une virgule.">faire, et par des délégués tout ce qu’il ne peut pas faire lui-même”
Mais tout ceci ne se décrète pas et il faut notamment une nouvelle posture et responsabilités des élus municipaux pour:
- que l’exercice de leurs mandats se modifie en acceptant notamment que leur décisions soient plus lisible et visible et que surtout elles soient prises après avoir réellement engager le débat et l’échange d’idée. Le programme sur lequel ont été les élus devient alors le repère , le cadre d’arbitrage des débats.
- Organiser le débat et permettre à tous d’y participer en mettant en œuvre des politiques publics d’accompagnement aux usages des Technologies de l’information et la communication
Il convient également d’élargir la notion de démocratie participative à celle de participation citoyenne, afin que les champs d’intervention du citoyen ne résument pas à un tête à tête en élus et population, mais progressent vers un investissement de tous selon ses possibilités et capacités dans les différents champs d’activité de la vie public, notamment la dynamique associative
Le chantier est ouvert et ne fait que commencer. Il sera intéressant à ce propos de suivre les débats qui se tiendrons les 26 et 27 juin à Grigny (69) lors des premières rencontre de la démocratie locales qu’organise la municipalité.