Source Les Echos.fr
Le commerce en ligne en France, qui a progressé de 20% l’an dernier, devrait voir sa croissance tomber à 8% en 2009, la crise affectant ses deux principaux marchés, le tourisme et les produits high-tech, mais il “maintient le cap”, selon une étude de Benchmark Group présentée mardi.
La crise a un “impact significatif” sur le tourisme et le high-tech où les achats en ligne sont très développés, a-t-il expliqué. A eux seuls, ces deux secteurs représentent 67% du chiffre d’affaires du commerce électronique.
Au dernier trimestre 2008, la moitié des sites disent avoir vu leur croissance baisser par rapport à la même période de 2007. Pour ceux qui n’ont pas encore atteint le seuil de rentabilité, “c’est compliqué et on peut s’attendre à une hausse des défaillances”, a prévenu M. Loire.
“En même temps, a-t-il ajouté, le web est particulièrement adapté au contexte et est bien armé pour en tirer profit”, notamment les sites de destockage: les consommateurs sont à l’affût des bonnes affaires, des achats plus malins et vont davantage comparer les prix.
Pour les sites déjà bien installés, la crise peut être “l’occasion de donner le coup de grâce à certains concurrents et de saisir des opportunités de croissance externe”, a estimé l’analyste de Benchmark Group.
Selon lui, internet “va encore gagner des parts de marché” sur les autres canaux de distribution. En 2008, son poids était de 3,4% dans la consommation des Français, contre 2,9% en 2007.
Cette étude, qui existe depuis 1998, a été réalisée auprès de 56 marchands en ligne, dont des acteurs du e-commerce (3 Suisses, Air France, Expedia, Pixmania, Voyages-sncf.com), des enseignes du commerce spécialisé (Boulanger, Conforama, Ikea) et des spécialistes de la vente privée (Vente-privee.com, Brandalley).